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Les héritiers d’une succession
Qui sont les héritiers dans le cadre d’une succession ?
La question des héritiers est centrale dans le cadre d’une succession, car elle détermine de quelle manière le patrimoine d’un défunt sera réparti entre ses proches. Comprendre qui sont les héritiers et quelles sont leurs prérogatives est essentiel pour éviter les conflits familiaux et garantir une transmission harmonieuse du patrimoine. Cet article explore les différentes catégories d’héritiers en France et les règles qui les régissent.
Les types d’héritiers dans le cadre d’une succession
Les héritiers réservataires
Les héritiers réservataires sont des personnes qui, en vertu de la loi, doivent recevoir une part minimale de l’héritage. Cela inclut principalement :
● Les enfants : Ils sont les héritiers réservataires par excellence. Chaque enfant a droit à une part de l’héritage, qui est au minimum garanti par la réserve héréditaire.
● Le conjoint survivant : Si le défunt était marié, le conjoint survivant bénéficie également d’une part de l’héritage, surtout s’il n’y a pas de testament stipulant autrement.
Les héritiers non réservataires
Ces héritiers n’ont pas de droits garantis sur la succession, mais ils peuvent hériter si le défunt ne dispose pas de réservataires. Cela inclut :
● Les parents : En l’absence d’enfants, les parents du défunt peuvent hériter.
● Les frères et sœurs : Ils hériteront si le défunt n’a pas d’enfants et que ses parents sont également décédés.
● Les autres membres de la famille : En l’absence d’un descendant ou d’un ascendant, la succession peut être transmise à d’autres proches, comme les cousins.
L’ordre des héritiers :
« Qui héritera de mes biens ? » Cette question, bien que parfois délicate, est fondamentale. Elle nous concerne tous, car un jour ou l’autre, nous serons confrontés à la transmission de notre patrimoine.
Voici l’ordre des héritiers déterminé par la loi :
Héritiers de premier ordre :
● Enfants et leurs descendants (petits-enfants, arrière-petits-enfants, etc.)
Héritiers de deuxième ordre :
● Parents (père et mère)
● Frères et sœurs
● Si les parents ou les frères et sœurs sont décédés, leurs descendants (neveux, nièces) peuvent venir à leur place.
Héritiers de troisième ordre :
● Grands-parents et autres ascendants (arrières-grands-parents, etc.)
Héritiers de quatrième ordre :
● Oncles et tantes
● Cousins et cousines
Le testament et son impact sur les héritiers dans le cadre d’une succession
Le rôle du testament
Un testament peut modifier la distribution des biens en faveur de certains héritiers non réservataires. Il est donc essentiel d’en rédiger un pour exprimer clairement ses souhaits et éviter les litiges. Cependant, le testament ne peut pas déroger aux droits des héritiers réservataires, dont la part doit toujours être respectée.
La succession testamentaire
Dans le cas où un testament existe, les héritiers désignés par le défunt peuvent recevoir une part plus importante que celle qui leur serait due dans le cadre de la succession légale. Ils peuvent également être exclus complètement, tant que les droits des réservataires sont préservés.
La gestion de la succession par les héritiers
Le rôle
de l’expert immobilier
Lorsqu’un proche décède, la gestion de sa succession devient une priorité pour les héritiers. L’un des aspects les plus cruciaux de ce processus est la connaissance de la valeur du patrimoine laissé par le défunt. Savoir combien vaut le patrimoine est indispensable non seulement pour assurer une répartition équitable entre les héritiers, mais aussi pour optimiser la gestion fiscale de la succession.
Le rôle
de l’expertise immobilière
Connaître la valeur du patrimoine immobilier et des actifs financiers du défunt permet d’effectuer une évaluation précise des biens. Cela est particulièrement important lorsque des héritiers réservataires sont impliqués, car la loi impose un partage minimum des biens. Une évaluation rigoureuse garantit que chaque héritier reçoit sa juste part, conforme à la réserve héréditaire.
Le rôle
de la déclaration de succession
Les héritiers doivent également faire une déclaration de succession auprès de l’administration fiscale dans les six mois suivant le décès. Cette déclaration est essentielle pour le calcul des droits de succession, qui varient en fonction de la relation entre le défunt et les héritiers.
Le calcul
des droits de succession
La valeur du patrimoine est essentielle pour le calcul des droits de succession. Plus la valeur des actifs immobiliers est bien établie, plus il est facile pour les héritiers de déterminer le montant des taxes à payer. Souvent, les droits de succession sont calculés sur la base de la valeur vénale des biens au moment du décès. Une évaluation précise permet également d’explorer d’éventuels abattements et exonérations fiscales disponibles.
Sans une évaluation claire, les héritiers risquent de faire face à des charges fiscales imprévues. Une mauvaise estimation des biens pourrait entraîner des frais de succession plus élevés que prévu, créant une pression financière pour les héritiers. Une évaluation adéquate aide à anticiper ces coûts et à planifier en conséquence.
La gestion
des actifs immobiliers
Connaître la valeur du patrimoine permet aussi aux héritiers de prendre des décisions éclairées concernant la gestion des actifs. Que ce soit pour conserver, vendre ou louer des biens immobiliers, une évaluation précise guide les choix des héritiers et leur stratégie à long terme. Cette connaissance se révèle également bénéfique pour la planification patrimoniale future des héritiers. Ils peuvent évaluer les actifs et envisager des donations, des placements ou d’autres stratégies basées sur la valeur héritée.
Sans une évaluation claire, les héritiers risquent de faire face à des charges fiscales imprévues. Une mauvaise estimation des biens pourrait entraîner des frais de succession plus élevés que prévu, créant une pression financière pour les héritiers. Une évaluation adéquate aide à anticiper ces coûts et à planifier en conséquence.
◤ En bref ◥
En anticipant la succession et en s’informant sur les règles en vigueur, les familles peuvent naviguer plus facilement dans ce processus essentiel.
La connaissance de la valeur du patrimoine du défunt est un élément fondamental du processus successoral. Elle garantit une répartition équitable entre héritiers, optimise les obligations fiscales et informe la prise de décision concernant la gestion des actifs hérités. Pour s’assurer d’une évaluation précise et objective, il est fortement recommandé de faire appel à des experts en évaluation immobilière. En étant bien informés, les héritiers peuvent naviguer sereinement dans les complexités de la succession et honorer au mieux la mémoire de leur proche défunt.
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Quels sont les droits des héritiers sur un bien immobilier dans le cadre d’une succession ?
Les héritiers ont le droit de revendiquer leur part d’un bien immobilier hérité conformément aux règles de la succession. Ils peuvent également décider de gérer, louer ou vendre le bien, sous réserve d’accord entre tous les héritiers. De plus, les héritiers ont droit à l’usage et à la jouissance de l’immeuble jusqu’à ce qu’un partage soit effectué.
Comment se répartissent les biens immobiliers entre les héritiers lors d’une succession ?
Les biens immobiliers sont répartis entre les héritiers selon les règles de succession établies par la loi ou par testament. La part de chaque héritier dépend de sa qualité d’héritier, de la présence d’héritiers réservataires et de l’éventuelle volonté du défunt. En l’absence d’accord amiable, un notaire peut intervenir pour établir un acte de partage légal.
Quelles démarches les héritiers doivent-ils entreprendre pour gérer un bien immobilier hérité ?
Les héritiers doivent d’abord obtenir un certificat d’hérédité ou un acte de notoriété pour officialiser leur statut d’héritiers. Ensuite, ils doivent faire évaluer le bien immobilier et décider de sa gestion, que ce soit en le louant, en l’entretenant ou en le mettant en vente. Enfin, il est essentiel de réaliser le partage des biens pour clarifier les droits de chacun.
Que se passe-t-il si les héritiers ne parviennent pas à s’accorder sur la valeur d’un bien immobilier ?
Si les héritiers ne parviennent pas à s’accorder sur la valeur d’un bien immobilier, ils peuvent demander une expertise immobilière réalisée par un professionnel agréé. Cet expert évaluera le bien selon des critères objectifs pour déterminer sa valeur marchande. En cas de désaccord persistant, les héritiers peuvent également saisir le tribunal pour qu’il désigne un expert judiciaire afin de résoudre le litige.
Les héritiers peuvent-ils vendre un bien immobilier hérité avant le partage de la succession ?
Oui, les héritiers peuvent vendre un bien immobilier hérité avant le partage de la succession, mais cela nécessite l’accord de tous les héritiers concernés. Il est recommandé de formuler cet accord par écrit et de recourir à un notaire pour garantir la légalité de la transaction. De même, le recours à un expert immobilier permettra de déterminer la valeur vénale du bien immobilier afin qu’aucun héritier ne soit lésé. Sans consensus, la vente peut être contestée par les héritiers qui ne sont pas d’accord.
Comment la valeur d’un bien immobilier est-elle déterminée lors du partage entre héritiers ?
La valeur d’un bien immobilier lors du partage entre héritiers est déterminée par une évaluation effectuée par un expert immobilier, qui prend en compte des critères tels que la localisation, l’état général du bien et les prix récents du marché. Cette expertise peut servir de base pour établir le partage équitable des biens. Si des désaccords persistent, une évaluation judiciaire peut être demandée pour trancher le litige.
Quelle est l’importance de l’évaluation des biens immobiliers dans le cadre d’une succession ?
L’évaluation des biens immobiliers est cruciale dans le cadre d’une succession car elle détermine la part de chaque héritier et assure un partage équitable des biens. Elle sert également de base pour le calcul des droits de succession à payer, influençant ainsi les aspects fiscaux de la transmission. Par ailleurs, une évaluation précise peut éviter des conflits entre héritiers concernant la valeur des biens.

Alicia GRAU
Directrice Générale Haussmann Evaluation
Expert immobilier
Expert agréé CEIF
Expert agréé SNPI
Expert accrédité TEGOVA
Membre de la Chambre des Experts Immobiliers de France (CEIF)
Membre du collège des experts immobiliers (SNPI)
Master 2 en droit immobilier de l’Université Jean Moulin Lyon III
Spécialisation « estimation des immeubles » à l’ICH