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Conseil d’expert
Fiscalité des revenus fonciers : ce qu’il faut savoir pour optimiser votre patrimoine
La fiscalité des revenus fonciers est une composante essentielle de la gestion patrimoniale immobilière. Tout propriétaire bailleur doit comprendre les mécanismes d’imposition pour optimiser la rentabilité de ses investissements. Qu’il s’agisse d’un bien en location nue, d’une SCI ou d’un patrimoine plus large, l’accompagnement d’un cabinet d’expertise immobilière est souvent indispensable pour éviter les erreurs fiscales, identifier les dispositifs avantageux et valoriser les biens.
Comprendre le régime fiscal applicable aux revenus fonciers
La première étape dans la bonne gestion des revenus fonciers est de déterminer le régime fiscal qui s’applique selon la nature du bien et le montant des loyers perçus. Ces choix ont un impact direct sur l’imposition.
Régime micro-foncier : simplicité mais limites
Le régime micro-foncier s’applique automatiquement aux contribuables percevant moins de 15 000 € de loyers bruts par an issus de locations non meublées. Il offre une déduction forfaitaire de 30 % pour frais et charges. Ce régime a l’avantage de la simplicité : il n’impose aucune justification de dépenses. Toutefois, il peut être désavantageux si les charges réelles dépassent 30 % du montant des loyers.
Faire appel à un expert immobilier permet d’évaluer si ce régime est pertinent au regard des charges réelles supportées et de la nature du bien.
Régime réel : un levier d’optimisation fiscale
Le régime réel permet de déduire l’ensemble des charges effectivement supportées, comme les travaux, la taxe foncière, les intérêts d’emprunt, les frais de gestion ou les primes d’assurance. Si les charges sont supérieures aux revenus, le contribuable peut constater un déficit foncier, imputable sous conditions sur son revenu global dans la limite de 10 700 € par an.
Le cabinet Haussmann Évaluation, par exemple, accompagne les bailleurs dans l’estimation précise des charges déductibles et dans la valorisation de leur patrimoine à travers une expertise immobilière fiable.

Identifier les charges déductibles des revenus fonciers
L’un des intérêts majeurs du régime réel réside dans la déductibilité de nombreuses charges. Encore faut-il savoir lesquelles sont éligibles et dans quelles limites. Une bonne compréhension de ces dépenses est cruciale pour éviter les redressements fiscaux.
Charges courantes et charges exceptionnelles
Les charges déductibles comprennent notamment :
● les frais de gestion,
● les primes d’assurance,
● la taxe foncière,
● les intérêts d’emprunt,
● les charges de copropriété non récupérables,
● les frais d’expertise immobilière,
● ainsi que les travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration.
Les charges exceptionnelles ou liées à des travaux de construction ne sont pas déductibles.
Un expert immobilier indépendant saura distinguer les dépenses admises par l’administration fiscale, tout en vous conseillant sur les travaux valorisants et fiscalement optimisés.
Travaux et déficit foncier : une stratégie puissante
Les travaux réalisés dans un bien locatif peuvent générer un déficit foncier, ce qui permet une imputation directe sur le revenu global dans certaines limites. Ce mécanisme est particulièrement avantageux pour les propriétaires souhaitant rénover un bien ancien ou anticiper une mise en location.
Un cabinet d’expertise immobilière peut ici intervenir pour valoriser le bien à la suite des travaux et établir un rapport d’expertise justifiant les nouvelles valeurs vénales et locatives. Cela est également utile dans le cadre d’un montage fiscal ou d’une vente.

Optimiser la fiscalité foncière grâce à l’expertise immobilière
En faisant appel à un cabinet d’expert immobilier, les propriétaires peuvent non seulement mieux comprendre leur imposition, mais aussi anticiper les risques, sécuriser leurs déclarations et optimiser leur fiscalité à long terme.
Valorisation des biens et sécurisation des déclarations
La valeur locative et la valeur vénale sont deux indicateurs essentiels à prendre en compte pour la gestion patrimoniale. Une expertise immobilière indépendante, réalisée par un professionnel qualifié, permet de :
● Justifier un loyer face à l’administration fiscale,
● Évaluer l’assiette d’imposition dans une SCI ou un démembrement,
● Calculer une plus-value immobilière en cas de cession.
Cette évaluation peut aussi être demandée par l’administration en cas de contrôle fiscal. Mieux vaut donc s’appuyer sur une expertise rigoureuse, conforme aux normes de l’évaluation immobilière.
SCI, démembrement et transmission : des cas complexes
La fiscalité des revenus fonciers devient plus technique en présence de montages patrimoniaux comme la SCI à l’IR, le démembrement de propriété (usufruit/nue-propriété) ou dans un contexte de succession. Dans ces situations, l’expertise immobilière joue un rôle central pour :
● Appliquer les bons régimes fiscaux (IR ou IS),
● Estimer la valeur de l’usufruit et de la nue-propriété,
● Préparer la transmission du patrimoine immobilier.
Le cabinet Haussmann Évaluation intervient régulièrement dans ces contextes pour offrir des analyses sur-mesure, fondées sur des données de marché fiables, et accompagnant les stratégies patrimoniales des particuliers comme des professionnels.
◤ En Bref ◥
La fiscalité des revenus fonciers constitue un enjeu central pour les propriétaires bailleurs et les investisseurs immobiliers. Entre les différents régimes d’imposition, la complexité des charges déductibles et l’impact patrimonial des décisions fiscales, l’expertise d’un professionnel qualifié est un levier précieux pour sécuriser et optimiser la gestion de vos biens.
Le recours à un cabinet d’expertise immobilière, comme Haussmann Évaluation, vous assure une évaluation précise, une vision stratégique et une meilleure maîtrise de vos obligations fiscales. Qu’il s’agisse d’un audit patrimonial, d’une expertise locative ou d’un accompagnement à la déclaration de revenus fonciers, les experts vous apportent les clés d’une gestion rentable et sereine.
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Foire aux questions – Fiscalité des revenus fonciers
Quels sont les risques en cas d’erreur dans la déclaration de revenus fonciers ?
Une déclaration inexacte peut entraîner des pénalités fiscales, des intérêts de retard, voire un redressement fiscal. En cas de contrôle, l’administration peut requalifier certaines dépenses ou rejeter des déductions. Il est donc essentiel de conserver tous les justificatifs et, en cas de doute, de se faire accompagner par un expert.
Dois-je déclarer des revenus fonciers si mon locataire est un membre de ma famille ?
Oui. Même si le bien est loué à un proche (enfant, parent, etc.), les loyers perçus sont considérés comme des revenus imposables. Il est toutefois important que le loyer soit fixé à un prix normal de marché, sous peine de perdre certains avantages fiscaux.
La location d’un bien vacant ou non loué est-elle imposable ?
Non, seuls les loyers effectivement perçus sont imposables au titre des revenus fonciers. En revanche, si le bien est volontairement maintenu vacant, certaines charges peuvent ne pas être déductibles. Il est recommandé de documenter toute période de vacance involontaire (travaux, recherche active de locataire, etc.).
Peut-on cumuler revenus fonciers et déficit foncier sur plusieurs biens ?
Oui, un contribuable possédant plusieurs biens peut cumuler les résultats fonciers de l’ensemble de ses locations nues. Un déficit sur un bien peut donc compenser un excédent sur un autre. Toutefois, des plafonds s’appliquent pour l’imputation du déficit sur le revenu global.
Les revenus issus d’une location à un organisme public ou social sont-ils traités différemment ?
Certains dispositifs de location sociale (comme Loc’Avantages ou les conventions avec l’ANAH) ouvrent droit à des abattements spécifiques ou à des réductions d’impôt. Ces dispositifs nécessitent un engagement du propriétaire sur la durée et le montant du loyer, ainsi que sur les ressources du locataire.
Un propriétaire peut-il modifier son régime fiscal d’une année sur l’autre ?
Le changement de régime (micro-foncier à réel ou inversement) n’est pas automatique chaque année. Passer du régime réel au micro-foncier nécessite de ne plus remplir les conditions d’obligation ou d’avoir dépassé le délai d’engagement. Le passage au réel est en général irrévocable pendant trois ans.
Comment anticiper les conséquences fiscales d’une revalorisation de loyer ?
Une revalorisation du loyer peut augmenter le montant des revenus fonciers imposables. Il est donc conseillé d’analyser l’impact de cette hausse sur la tranche marginale d’imposition du propriétaire. Une expertise locative permet d’ajuster le loyer au juste niveau du marché sans basculer dans une fiscalité plus lourde.
Est-il possible de bénéficier d’un abattement fiscal en cas de loyers impayés ?
Les loyers non perçus ne sont pas imposables si leur recouvrement est manifestement compromis. Il faut prouver l’existence d’un contentieux locatif (mise en demeure, procédure judiciaire, etc.). Seuls les loyers réellement encaissés doivent être déclarés, sauf en cas de garantie loyers impayés (GLI) qui remplace la perception du loyer.


Alicia GRAU
Directrice Générale Haussmann Evaluation
Expert immobilier
Expert agréé CEIF
Expert agréé SNPI
Expert accrédité TEGOVA
Membre de la Chambre des Experts Immobiliers de France (CEIF)
Membre du collège des experts immobiliers (SNPI)
Master 2 en droit immobilier de l’Université Jean Moulin Lyon III
Spécialisation « estimation des immeubles » à l’ICH